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C’est après un cursus scolaire de plasticien de l’environnement architectural à l’ensaama Olivier de Serres (Paris), que j’ai œuvré à l’expérimentation de la relation homme-nature.

Une relation d’échange.

D’égal à égal.

Pour vivre dans la réalité, je me suis retirée dans la nature.
Marcher, être en mouvement, affronter le vent, la pluie, le chaud, la faim, la solitude, la fatigue….permet d’atteindre un état dans lequel intérieur et extérieur forme un tout.
Le regard change.

Delà, Faire une installation, c’est comme ouvrir un site.Un espace qui conçu comme un morceau de la terre en réécriture, met en scène le rapport de l’homme à la nature.

Le paysage renvoie toujours son image au dialogue intérieur de celui qui le contemple, à sa mémoire. Il est le lieu de la cosmogonie de chacun dans un ensemble collectif.
Et pour moi, il me renvoie à ma sollicitude envers les peuples premiers des Amériques. Là où la peinture reste une narration, l’installation devient une expérimentation.

Une expérimentation qui se scénographie dans l’espace à l’état brut. Dans chaque œuvre le spectateur doit pouvoir retrouver une part du passé dont il ne se souvenait plus et découvrir les traces d’une « autre » histoire…

Chaque installation est unique et éphémère voir performative, elle se fonde sur une dimension évènementielle non reproductible et non reconductible. Bien au contraire, sa forme d’apparition et de disparition constitue une partie de l’œuvre elle-même. C’est un processus.

Le jeu de l’éphémère est une approche sensible d’un territoire qu’il s’agisse d’initier des chemins ou de questionner des habitudes. Mes installations sont souvent comme une relecture organique d’un espace  offrant une source inépuisable de l’écriture in situ.Elles sont comme des espaces en transit interrogeant le présent et notre place éthique dans ce monde.

ZAZÜ